A Ambohidrapeto- Itaosy, pour ne citer qu’un exemple, la routine est devenue pesante, avec une coupure de 16 h à 21 h en semaine. Mais le week-end dernier, le courant a été coupé du matin jusqu’en fin d’après-midi, provoquant désarroi et frustration chez les habitants, confie un résident de ce quartier. Dans le centre de la Capitale, la situation n’est guère plus reluisante. Quatre heures sans électricité en fin d’après-midi paralysent foyers et entreprises. Il n’y a même plus de répit les samedis et les dimanches.
Dans d’autres quartiers, c’est l’anarchie totale. Les coupures sont imprévisibles, parfois plus longues, jamais annoncées. Les habitants dénoncent une gestion du délestage qui ignore l’impact réel sur leur quotidien. Pour certains, ce n’est plus un simple désagrément, c’est la paralysie complète de leurs journées.
Nombreux sont ceux qui comprennent les raisons de ces coupures. Néanmoins face à cette situation, beaucoup se demandent si des solutions pour alléger le fardeau n’existent pas. On se demande par exemple pourquoi ne pas fractionner les coupures pour limiter leur impact, par exemple une petite partie en matin et une autre en après-midi, et publier un calendrier officiel respecté par la JIRAMA. En effet, ́les habitants et commerçants veulent pouvoir planifier leurs activités, éviter les pertes financières et retrouver un minimum de sécurité dans leur vie quotidienne.
Pour les ateliers de soudure, les petits salons de coiffure, les magasins,… chaque heure sans électricité est une catastrophe économique. Pour les familles, c’est le stress, les repas impossibles, les travaux interrompus et les études des enfants perturbées. Fractionner les coupures et les rendre prévisibles n’est pas un luxe, c’est une nécessité vitale. Aujourd’hui, le délestage n’est plus un simple désagrément il est devenu un poids lourd sur la vie de la Capitale et de ses habitants.
L.A.